Présentation de la Fédération
des Alpages de l'Isère
La Fédération des Alpages de l'Isère (FAI) contribue à la définition et à la mise en œuvre des politiques de mise en valeur des espaces pastoraux de l’Isère, dont certaines actions peuvent intégrer la dimension du massif des Alpes et du bassin de transhumance. Elle lance et coordonne toutes actions concrètes et concertées de nature à développer, à consolider, à pérenniser les activités pastorales et à harmoniser les relations entre propriétaires et utilisateurs d’espaces pastoraux.
Focus sur l'alpage des Ramées
Les alpages, vastes étendues de pâturages d'altitude, sont des paysages emblématiques des montagnes. Ils se transforment en véritables scènes de vie durant les mois d'été, lorsque les troupeaux de bovins et d’ovins y sont conduits pour paître.
Le pastoralisme, pratique ancestrale, joue un rôle crucial dans la gestion de ces écosystèmes sensibles.
Le pastoralisme ne se résume pas à l'élevage, c'est une tradition culturelle profondément enracinée. Les bergers, gardiens de ce patrimoine vivant, perpétuent des savoir-faire transmis de génération en génération.
En plus de fournir des produits laitiers de haute qualité, il contribue à l'entretien des paysages.
En broutant, les troupeaux préviennent l'embroussaillement des alpages, favorisant ainsi la biodiversité de la faune et de la flore.
Cette activité est confrontée à de nombreux défis : Le changement climatique, l’activité touristique et la présence de prédateurs tels que le loup modifient les conditions de vie des troupeaux et des bergers.
Pourtant le pastoralisme demeure un pilier essentiel de l'économie montagnarde et de la préservation des paysages alpins.
Il incarne un équilibre harmonieux entre l'Homme et la nature, où chaque été, les alpages s'animent au rythme des cloches des troupeaux et des histoires des bergers.
Ce partage de la nature est un des grands enjeux actuels. Sans les troupeaux et leurs gardiens (hommes et chiens), de nombreux espaces naturels ne seraient plus accessibles pour les loisirs, ni aussi riches en biodiversité. Il nous faut donc partager l’espace, et il convient de respecter la nature mais aussi les hommes et les femmes qui y travaillent.
Toutes les infos sur les chiens
de protection et la localisation des troupeaux
Alpages : j'adopte les bons comportements
J'anticipe
Je suis attentif : je repère la présence des troupeaux et des chiens de protection.
Si je ne suis pas à l'aise, j'attends que le troupeau se déplace ou je rebrousse chemin.
Je m'adapte et je respecte
Je tiens mon chien en laisse pour éviter d'effrayer les animaux et distraire les chiens de protection.
Si une interdiction est indiquée, je ne traverse pas l'alpage avec mon chien.
En règle générale, j'évite d'emmener mon chien dans les espaces pastoraux.
Je m'éloigne
Je contourne les troupeaux et j'évite de regarder les animaux dans les yeux.
Ne courez pas. Si vous êtes en vélo, descendez de vélo.
Je referme la clôture après mon passage pour éviter que les bêtes ne s'échappent.
A l'approche d'un chien de protection
- Je reste calme. Je lui laisse le temps de m'identifier et de se rassurer en lui parlant avec une voix ferme et grave et en adoptant des signes d'apaisement.
- Je m'immobilise quelques instants face au chien ; je ne fais pas de gestes brusques en leur direction ; je tiens mes bâtons de marche dans une main le long du corps et je ne les regarde pas directement dans les yeux.
- Dès les signes d'apaisement du chien, je m'éloigne doucement du troupeau (en gardant le chien dans mon champ de vision).
Je peux mettre un sac ou un vêtement entre le chien et moi (sans être menaçant envers lui)
Son travail est de protéger le troupeau. Il réagit à une présence inconnue.
